mardi 28 septembre 2010

C'est drôle, chaque fois que je lui parle, j'ai d'abord des regrets, l'espace de quelques secondes. Et puis je me prend en pleine face toute son arrogance et son dédain. Et je sais que j'ai fais le bon choix.

lundi 27 septembre 2010

CPGE, autre terme pour "enfer"

Je deviens dingue: trop de travail, pas assez de sommeil.
En plus, y a des souris sous le toit qui font un bordel monstre. Enfin, quand je dis souris, vu le bruit, ça doit plutôt être des rats obèses mutants. Ou carrément un type. (ha, la joie d'habiter au dernier étage.)

Vivement jeudi que je puisse respirer 5 minutes. Parce que là, je suis un peu dans cet état là:


vendredi 24 septembre 2010

Non, non, je ne suis pas morte


Bon, comme vous l'avez remarqué (ou pas, en fait), j'ai affiché une nouvelle page sur laquelle se trouve le début de ma nouvelle "vis à vie" (oui, je sais, le titre est naze, mais j'suis infoutue de trouver un titre).

 Merci Roger. Donc, je disais, j'ai ajouté une page donnant accès à cette nouvelle sur laquelle je travail depuis un bout de temps parce qu'elle commence à être un peu longue et que donc je ne 'l'actualise' pas ici.
Bref, elle méritait sa propre page.
Je préviendrai quand j'en rajouterai un morceau.

Sinon, j'ai tout un tas de nouvelles-ultra-courtes à poster, mais je sais pas trop si je le ferai, elles sont pas extra. On m'a dit récemment que mon style s'était amélioré, que j'avais gagné en maturité. Le problème, c'est que moi, c'est l'ancien que j'aimais T_T
Donc j'me tâte. 

En plus, j'ai un boulot de malade (oui, je sais, c'est ma faute, toujours tout faire à la dernière minute, c'est mal, blablabla) et je continue de glander, mais le stress s'accumule, je ne devrais pas trop tarder à m'y mettre je pense.

Bref, voilà pour les nouvelles du jour.

lundi 13 septembre 2010

Viens, on s'aime

Personnelement, je trouve que cette phrase à de la gueule. Prise pour elle même, juste elle même.

dimanche 12 septembre 2010

Le jardin des Carmélites.

Un vent polaire s’engouffre sous ma jupe, me faisant frissonner. Je me tiens droite, face à cette majestueuse demeure. Beauté subtile pour qui sait passer outre son délabrement. Je me sens en paix avec moi-même ici. Bientôt, il ne restera plus rien de ce calme froid. Les engins de chantier sont déjà là, menaçants. Mais il fait nuit, chacun est rentré chez soi, les monstres sont endormis. Je suis incapable de compter le nombre d’heures passées ici, à cet endroit même ; seule, ou avec les gens que j’aimais. Ce jardin était mon jardin. Je veux profiter de chacune des secondes qui lui restent avant d’être détruit, envahi, reconstruit, maudit. Je suis en deuil, et avec moi, toute la terre. C’est comme si le monde s’était arrêté de tourner. Alors, pour l’aider, je me mets à tourbillonner. Mes cheveux s’agitent, ma jupe se soulève. Je suis la nature. Et avec moi tourne l’univers. Par intermittence, des points lumineux apparaissent dans mon champ de vision. Etoiles surnaturelles. Je trébuche et tombe. Allongée là, je regarde le monde continuer de tourner. Je crois que je ris, et pourtant, je sens les larmes couler sur mes joues. Je crois que je suis un peu perdue. C’est comme si le temps s’était arrêté. Je veux rester là pour l’éternité, à ne penser à rien d’autre qu’à ces étoiles qui s’agitent sous mon regard. A ne sentir rien d’autre que ce vent froid et cette humidité qui s’engouffrent sous ma peau, me glaçant d’une façon délicieuse. A n’entendre rien d’autre que le silence de cette ville endormie.
Je suis tellement bien.

samedi 11 septembre 2010

J'aimais ton sourire. Tu avais le plus beau sourire de l'univers. T'embrasser sur les arrêtes du nez. Te regarder dormir. Te regarder tout court d'ailleurs. Les moments où, enfin, on se retrouvait. Les frissons que me procuraient chacun de ces premiers baisers. La première fois où tu m'as appelée, tu te rappelles? Je tremblais comme une folle. Et toi, tu as joué de l'harmonica, et tu as raccroché. La première fois où tu es venu. J'ai pensé "qu'est ce qu'il est grand". Je ne savais pas quoi faire, il pleuvait des trombes d'eau. On s'est abrités sous le porche de la médiathèque. Je parlais pour ne rien dire, j'étais tétanisée. Et toi, tu as sorti une cigarette. Un truc atroce, sans filtre. Et j'ai pensé, ça sent tellement bon. La première fois où on s'est embrassés aussi, chez moi. Quand enfin tu t'es décidé à le faire. Comme j'avais peur de te perdre. A te demander plusieurs fois par jours "Tu m'aimes? Pour de vrai?" Comme on avait l'habitude de s'endormir complètement emmêlés. Mon lit, qui grinçait. Le tiens, immense. Toutes ces fois où, trop fatiguée pour faire quoi que ce soit, tu m'as aidée à me déshabiller et à me coucher. Où tu m'as réchauffée. La façon dont tu aimais me faire criser pour un rien. La façon dont ensuite, tu me disais que tu m'aimais. Mes câlins-sacs, qui t'insupportaient. La fois où on s'est retrouvés à Besançon, sans rien avoir à faire, on avait l'air d'un couple de petits vieux. La cuisine glauque; je crois que j'ai toujours la liste de courses. La façon que tu avais de m'émerveiller avec des connaissances incroyables sur des sujets plus variés les uns que les autres. Ces nuits passées au téléphone à parler de tout mais surtout de rien. Quand tu t'endormais et que je t'écoutais respirer. Comme je pleurais toujours comme une idiote à la gare, au moment de se quitter. Ma chasse aux cartes postales au Havre. La plage sous la neige. Ce texte magnifique où tu m'appelais Scarlett. Nos prises de bec aussi. Comme j'aimais bouder juste pour que tu t'occupes de moi. Qu'on me prenait pour ta petite soeur. Cette bouillotte que tu m'as offerte pour "te remplacer" quand tu n'étais pas là. Comme tu m'agaçais lorsqu'on parlait politique. Les heures à chercher des prénoms, dans l'idée d'un hypothétique futur. Léodagan pour toi, Lou pour moi. Comme j'aimais me blottir au creux de tes bras, le nez dans ton cou, à jouer avec ta barbe. Ou tes cheveux.
Tout ça, c'était à moi. A nous. Et puis, j'y ai mis un terme. Et quand je me suis rendue compte de combien je t'aimais, de combien je t'aime, il était trop tard.
Tu as trouvé quelqu'un d'autre, tu as bien fait, je le sais. Et moi, je suis là, à étaler pathétiquement ma douleur.
J'espère juste t'avoir apporté autant de bonheur que toi tu m'en as donné. Bien sur, tout n'était pas parfait, loin de là, mais au final, le bilan est de loin positif.
Tout ça pour dire que j'ai toujours tes lunettes et que j'aimerais savoir si tu veux les récupérer.

vendredi 10 septembre 2010

Il a dit non; qu'on me laisse chuter.
Je n'en remonterai que plus vite.

mercredi 8 septembre 2010

Fais funambule qu'on m'disais. C'est un métier magnifique qu'on m'disais. Ah ça j'en ai vu des beaux paysages. Mais maintenant quoi?

J’sais pas trop comment dire tout ça. J’sais déjà pas comment le ressentir, alors le dire. Délicatement en équilibre au dessus d’un précipice sans fond, je faisais mon petit bout de chemin depuis presque deux mois déjà. A peine quelques mètres mais j’avais quand même l’impression de me rapprocher de l’autre coté. Il suffisait de ne pas penser à ce gouffre immense qui s’étendait sous mes pieds pour que tout aille bien. Centimètre par centimètre. Sourire, pour tous les spectateurs présents. Un sourire un peu crispé reste un sourire. Ne pas montrer la difficulté, prétendre ne pas la ressentir.
Et puis, il y a eu cette grande claque. Venue de nulle part. Courant d’air gelé qui m’a faite glisser. Tomber. Cette chute que je suis la seule à ressentir. Ce monde souterrain noir et froid qui m’attire, m’avale. A l’extérieur, personne n’a encore vraiment rien remarqué. Sur leurs rétines persiste l’image de cette fille marchant sur une poutre épaisse. Trompeuses perspectives
Alors quoi, comment on fait pour remonter maintenant ? Il me reste dans la poche ce haricot magique, mais depuis le temps, je crains qu’il ne soit périmé. Et s’il n’y avait pas d’échappatoire ? Une chute infinie, éternité de souffrance. Et si le haricot se dépliait quand même mais que je me rendais compte ensuite que j’aurais préféré continuer à tomber et atteindre cet hypothétique fond.
Qu’on me rappelle ce qui m’a poussée à monter sur ce stupide fil. A l’origine des temps, j’étais montée si haut, sur un fil si fin et pourtant si facile à gravir. Et puis, arrivée haut, quoi? Un vertige soudain ? Des regrets pour cette terre ferme que j’apercevais en contrebas ? Je me suis dit que monter si haut, je ne pouvais que redescendre ? Et puis, j’ai vu ce second fil qui m’a paru être un raccourci parfait. Et je l’ai pris, sans avertir personne, sans trop savoir si c’était ce qu’il me fallait. Et maintenant, je tombe. D’aucuns se réjouirons peut être de cette chute. Jack lui n’en n’aurait surement plus rien à faire.
Le pire est surement de savoir que peut importe si j’effectue cet effondrement en hurlant ou dans le silence le plus profond. Personne ne peut m’entendre et venir à mon aide.

dimanche 5 septembre 2010

Caca!


Raaah, je veux écrire un truc, j'ai l'idée, le scénario grosso modo, mais j'arrive pas à trouver un début qui tienne la route.
T_T