mardi 16 novembre 2010

Société qui prône l'individualisme, le chacun-pour-soi et l'après-moi-le-déluge. Société égoïste. Société dégueulasse. Bouffeurs d'antidépresseurs, chacun sa merde. Merde imaginaire d'ailleurs. Individuel à en crever. De temps en temps, on donne une petite pièce, on fait un chèque. Pour se donner bonne conscience. On fait sa B.A. comme on dit. Humanité pourrie. A courir derrière le fric, comme des cons. Remplir les placards de merdes dont on n'a pas besoin. Vouloir encore plus, toujours plus.

On crèvera tous, moi la première.


Et pourtant, je perds pas la foi. Pas en Dieu, non. C'est trop facile Dieu, trop simple. Pas en le destin non plus, c'est kif-kif. J'crois en l'Homme. Parce que, parfois, au milieu de toute cette pourriture, y a des beautés véridiques. De l'altruisme à l'état pur. Des actions désintéressées qui font le Bien. Des gens qui t'écoutent sans arrière pensée. Qui donnent pour aider. Qui vont jusqu'à se sacrifier. 
Des gens qui n'ont rien et qui ne s'en plaignent pas. 


Je ne sais pas ce que je suis dans tout ça. Je ne suis pas certaine de vraiment vouloir le savoir.






Elle s'appelait Madeleine et c'était mon arrière grand-mère. Elle avait été très belle, très seule aussi. Elle avait les cheveux blancs toujours bien coiffés et un sourire chaleureux. Elle est morte et je ne connais rien d'elle parce qu'elle ne parlait pas, elle écoutaitElle s'appelait Madeleine et c'était mon arrière grand-mère. 

mercredi 10 novembre 2010

J'ai tellement de choses à écrire que je ne sais pas par où commencer.
J'm'écris mes trucs, dans ma tête. Et puis, quand enfin j'ai sous la main de quoi les poser au propre, je me rend compte qu'ils se sont envolés, perdus à jamais dans le trou noir qu'est mon cerveau.
Et ça me soule.

lundi 1 novembre 2010


Alors tu vis. Parce que tu sais que chaque seconde te rapproche de la fin. Tu sais que c'est ta seule chance, ton one-and-only-shot.

Je suis destinée à parler pour ne rien dire.