samedi 4 décembre 2010





La douceur d'une joue, l'ivresse d'une bouche, l'immensité d'un regard. Alors on court. Et la vie qui nous dévore, et nous qui la dévorons plus vite encor.
Et le rythme de mon coeur qui s'accélère quand tes mains se posent sur mes hanches, et ce besoin de tout envoyer se faire foutre. C'est comme un film en avance rapide, et nos vies qui se dilapident.
Alors on court, comme si on pouvait prendre la fuite.
Et ta respiration qui se fait saccadée alors que mes lèvres glissent le long de ton cou, me noyant de ton odeur.
Et la pénombre qui nous caresse de ses mains froides, et tes membres roides. Et la fin qui se profile, déjà.
Alors, on s'invente des présences. Pour combler cette éternité d'absences.
Et ta nuque déliée dans mes draps multicolores.

4 commentaires:

Towanda a dit…

De rien :) Ca me fait plaisir de passer le message, je sais que c'est beaucoup plus pratique comme ca, et puis nous ne sommes pas tous derrière sa soeur à la recherche de nouvelle. ca doit deja etre suffisamment dur pour elle.
Je ne sais pas si je t'avais dit mais Lise a perdu son portable dans l'accident.
Elle a de la chance, si je puis dire, de s'en etre sortie apres ca.

Towanda a dit…

Cette chanson est superbe. J'étais tombée dessus par hasard sur youtube, j'aime beaucoup.

Towanda a dit…

Non, ton texte est très joli!
Qu'est ce que j'aimerais savoir jouer cette chanson ou du Yann Tiersen! S'il y a bien quelque chose que j'ai raté dans mon enfance c'est de ne pas avoir appris à jouer du piano.

Towanda a dit…

Ouais j'aime vraiment cette chanson. T'aime bien celle qu'est sur mon blog a moi? je pense la changer... remttre du yann tiersen quoi.